
L’amiante, fibre minérale longtemps utilisée pour renforcer les chaussées et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), issus des anciens liants bitumineux, représentent aujourd’hui deux risques distincts : l’un respiratoire, l’autre cancérogène. Dès qu’une couche d’enrobé est sciée, fraisée ou rabotée, poussières et fumées peuvent se libérer, exposant alors ouvriers, riverains et environnement.
Pour cette raison, la réglementation nationale impose une recherche conjointe amiante‑HAP avant toute intervention sur un revêtement posé avant 1997, qu’il s’agisse d’un simple carottage, d’une réfection de parking privé ou d’un chantier routier public. À Bormes‑les‑Mimosas, CONTROLE MEDITERRANEE réalise cette caractérisation.
Le diagnostic confirme la présence éventuelle de fibres ou de composés CMR. Il classe ensuite l’enrobé dans la catégorie de déchets correspondante et précise les mesures de précaution à prévoir : arrosage, captation de poussières, équipements de protection et filière d’élimination agréée. Sans ce rapport, le maître d’ouvrage risque la non‑conformité, l’arrêt préfectoral et des surcoûts imprévus.
Avec le diagnostic amiante et HAP, l’entreprise peut ainsi budgéter correctement, planifier en toute sécurité et démontrer sa gestion responsable. Au‑delà de l’obligation légale, le contrôle participe à la confiance des riverains et à la qualité de l’air. Il offre également une traçabilité utile pour les futures opérations d’entretien. La caractérisation amiante et HAP devient ainsi un outil préventif indispensable pour sécuriser les chantiers, protéger la santé publique et préserver l’image du projet.